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Charte des valeurs québécoise

Un groupe de jeunes appuie Québec
22/08/2013 15h28
«On n'est plus vraiment à l'heure des demi-mesures, a indiqué Simon-Pierre Savard-Tremblay, président et fondateur de Génération nationale, groupe fondé en janvier dernier. C'est une mesure qui est forte, ferme, mais juste.»
Dans tout le chahut médiatique entourant le projet de loi du ministre Bernard Drainville, un premier groupe a décidé de se lever et d'appuyer publiquement l'initiative de Québec. «C'est intéressant, ça semble être un pas dans la bonne direction», a renchéri M. Savard-Tremblay.
On apprenait mardi que le Parti québécois (PQ) souhaite bannir le foulard islamique et les autres signes religieux apparents de la fonction publique, des tribunaux, des écoles, des centres de la petite enfance, des hôpitaux. Seules les écoles privées seraient épargnées par la loi.
Le ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, a d'ailleurs affirmé, jeudi, que son parti était prêt à «traverser la tempête» pour assurer la neutralité religieuse de l'État.
Pour Génération nationale, qui prône la laïcité de l'État, le gouvernement doit adopter une doctrine visant à replacer la culture nationale au centre des priorités.
«La Charte est une pierre essentielle à un édifice, a illustré Simon-Pierre Savard-Tremblay, ancien président du Forum jeunesse du Bloc québécois. Il ne faut pas que le PQ se mette à diluer son projet. L'exemple de la loi 101 en 1977 nous montre souvent que le geste radical d'aujourd'hui va être la normalité demain.»
Des dispositions supplémentaires demandées
Génération nationale a invité Bernard Drainville a aller encore plus loin dans sa législation. Les dispositions de la Charte, rapportées cette semaine par les médias, sont «intéressantes, mais pas suffisantes», a estimé le président et fondateur du groupe indépendantiste.
«Il ne nous semblerait pas excessif d'envisager également la neutralité pour les élèves des écoles publiques.»
Le projet de loi ne concernerait pour le moment que les enseignants des institutions publiques, qui ne pourraient plus afficher leur foi au travail.
De plus, M. Savard-Tremblay a estimé qu'il serait temps que le gouvernement cesse de financer les institutions privées confessionnelles de la province. Celles-ci véhiculeraient des valeurs «radicalement différentes des nôtres».
«Des écoles confessionnelles sont financées à hauteur de 60 % par année, alors qu'elles enseignent, les écoles musulmanes en particulier, des sourates particulièrement violentes sur les châtiments envers les infidèles, ou que les jeunes filles et les jeunes garçons doivent être séparés le temps de l'éducation physique, etc., a souligné le président de Génération nationale. L'encouragement de l'État à ces écoles n'a pas lieu d'être.»
ewan.sauves@quebecormedia.com
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